Les Remparts
Dépourvue de végétation et préservée de toute construction annexe, la ceinture fortifiée sillonne les collines bordant la ville jusqu’à l’imposant château féodal, offrant par endroits d’impressionnantes perspectives sur l’ouvrage. Depuis les années 1960, des restaurations et des reconstructions partielles assurent la sauvegarde de ce majestueux monument du passé. A l’intérieur des remparts, on découvre un schéma urbain historique qui est délimité dont les proportions des bâtisses n’ont guère évoluées.
La cité fortifiée
Dès le haut moyen-âge, une cité est apparue au pied de la colline du château, fortifiée depuis la fin de l’antiquité. Elle devint une ville durant la première moitié du XIIIe siècle: le comte fit édifier un hôpital, les moines trinitaires bâtirent un oratoire et un cimetière, puis un cloître et une église. Les restes d’une tour d’habitation adjacente à l’hôpital sont les seules traces d’habitat de cette époque. Les fouilles archéologiques ont révélé une voie de passage parallèle au cours d’eau à environ 20 m de la route actuelle. La première fortification de la ville est attestée par des documents écrits, tandis que la liaison entre le mur d’enceinte et le château repose sur des découvertes archéologiques. Le tracé exact des fortifications n’est pas défini, mais il pourrait correspondre au mur plus récent entre la rivière et le marché. Une porte inférieure permettait la traversée du cours d’eau à l’est. Une porte supérieure contrôlait l’entrée ouest du bourg. Une tour de garde servait à guetter les assaillants. Les autres tours jalonnant les remparts étaient des tours ouverte à la gorge, comme de coutume au XIIIe siècle. De l’autre côté de la rivière, la porte inférieure vit rapidement apparaître un faubourg et une église, et un marché s’installa devant la porte supérieure.
De la fortification au patrimoine culturel
Depuis la recrudescence du tourisme et la restauration du château au XIXe siècle, les restes des remparts connaissent un regain d’intérêt. Classée au patrimoine culturel depuis 1938, la ville n’a cependant pas fait l’objet de découvertes majeures des archéologues à ce jour.